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Le remue-méninges de Kodjo
22 février 2011

Kadafi, en bourreau, massacre son peuple révolté

Dans mes précédents message et commentaires des vènements survenus en Côte d'Ivoire, puis en Tunisie, puis en Egypte et en suite dans l'Afrique du Nord, et puis dans des zones du Moyen Orient, aujourd'hui, ce qui frappe le plus les observateurs dignes d'intérêts : c'est le cas de la Lybie.

Le K. comme Kadafi du peuple lybien (encore l'Afrique).

Jusqu'à présent, depuis 41 ans que Monsieur Kadafi dirige la Lybie, il s'était surtout pris aux occidentaux, semble-t-il pour pouvoir gérer mieux son peuple. ses actions violentes étaient souvent dirigées contre les pays européens et outre Atlantique.

Je n'ai jamais pensé qu'un jour, un dirigeant, même dictateur qu'il soit, Kadafi oserait faire bombarder le peuple lybien qui manifestait pour réclamer un peu plus de liberté et partager les immenses ressources de leur pays.

Au vu de ces événements, on peut se demander ce qui se passe dans la tête de certains dirigeants et notoirement ceux du continent africain.

Il faut noter le silence ahurissant  de tous les dirigeants africains de l'Afrique noire pour la simple raison qu'ils ont été souvent, et globalement, de près ou de loin embarqués, le plus souvent dans les processus de massacres de leurs peuples.

Pour revenir au cas Kadafi :

Pour  celui qui veut se prévaloir être le défenseur du peuple africain, l'exemple qu'il est entrain de montrer s'apparente plutôt aux agissements de sauvages ; ses barbaries sont inhumaines. surtout, qu'il semblerait  qu'il aurait recruté des mercenaires, probablement, africains pour tuer des africains

Ce procédé, à vrai dire,  n'est pas l'apanage du seul Kadafi,  sinon de la plupart des dirigeants qui le plus souvent mobilisent leurs armées contre leurs populations.

Ce mauvais exemple dont se sert Kadafi doit être dénoncé par tous les pays vivant en démocratie et par ceux qui sont enclins à l'instaurer.

Aussi, comme à l'accoutumée, Kadafi accuse l'étranger. Il se dit se sentir fort pour réfuter toutes dénonciations étrangères surtout européennes en brandissant l'arme du pétrole et le fait de juguler l'affût des émigrants africains vers l'Europe. Se servir de tels arguments pour massacrer relèvent de l'indignité.

Est-ce que le continent africain est définitivement voué à ces tristes et violents spectacles et de désolation doit-on s'interroger.

En Afrique et dans le monde entier, je trouve qu'il est normal que les peuples se soulèvent pacifiquement pour chasser du pouvoir ceux qui les exploitent en leur refusant d'évoluer.

quand ont voit en Tunisie, pays  qui n'a pas de pétrole mais que leur dirigeant Ben Ali, en fuite,  avait  amassé chez lui dans sa résidence tant de trésor de tout genre alors que son peuple souffrait à côté de lui.  Imaginez, Kadafi qui a du pétrole, tout ce qu'il aurait  amassé depuis 41 ans qu'il sévit dans son pays.

Il est étonnant, que tous les dirigeants des peuples d'Afrique, ou autres peuples d'autres régions du monde qui sont qualifiés de pauvres et quand on voit ceux  qui les gouvernent  amassent comme richesses,  il y a  de quoi se poser la question de savoir si les grandes puissances qui veulent aider ces pays, ce qui dénote de bons sentiments d'humanité, sont si aveugles pour faire croire que ces pays sont pauvres.

Il serait temps de se poser  la question de la pauvreté dont souffriraient ces populations et de poser la question de la juste épartition des aides accordées à ces pays.

Quant à Kadafi, c'est un homme indigne de rester au pouvoir et de continuer d'asservir le peuple lybien

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