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Le remue-méninges de Kodjo
6 février 2013

Ignominie du personnel du Port-Royal suite à décès d'un bébé utéro.

La semaine qui vient de s'écouler a vu se dérouler un drame infantile que tous les foyers ont reçu comme un grand choc.

Il s'agit du décès utéro d'un bébé à la maternité de Port-Royal à Paris, la Mère n'ayant pas été retenue dans cette maternité car semble-t-il par manque de places.

Moi, ce qui m'a choqué c'est la façon dont le personnel a relaté cette affaire.Un Monsieur, syndicaliste au grand chapeau bien emmitouflé qui, sans aucun regret, préfèr'e dénoncer le manque de personnel que de se pencher unpeu sur ce fait dramatique : la mort d'un bébé dans le vendtre de sa mère qui s'est pourtant rendue dans cet établissement pour accoucher de son  bébé arrivé à terme.

Quelle ignominie de la part de ce Monsieur et ses collègues embobinés dans le seul esprit de dénoncer le manque de personnel.

Il est légitime qu' à la suite d'un tel drame, drame qui a choqué plus d'un en France et probablement dans le monde, que l'on se penche sur les motifs de ce décès. Mais Il est tout aussi légitime que les français attendent d'un personnel responsable de se dire comment eux, les praticiens de cet établissment, même s'il y a des problèmes de personnel ou de places de se sentir un peu responsables de cet état de chose : le décès d'un bébé que les parents étaient en droit d'attendre, avec enthousiame,  l'arrivée dans leur foyer.

Moi, je remarque souvent que les français que je qualifie de généreux, ce qui est vrai,  semblent l'être plus souvent lorsqu'il s'agit de drames lointains  que les drames qui se dé&roulent sous leurs yeux et sous leurs pieds.

Ilest presque sûr que les enquêtes dilligentées ne donnneront pas grand'chose, car comme d'habitude, on va noyer le poisson pour ne mouiller personne.

Mon constat, ici, a pour but de dénoncer l'attitude désinvolte de tous ces personnels super syndiqués qui ne voient que par leur confort personnel que par la nécessité de tout faire pour remplir leur mission. 

Peut-être que ce bébé serait décédé même si la mère avait été admise  dans cette maternité ou tranférée ailleurs, certes. On aurait voulu voir un personnel plus  peiné de voir ce décès avant de dénoncer une pénurie de personnel ou de lits.

Je suis persuadé qu' en creusant bien, il est certain que l'on auarait pu trouver un palliatif pour l'accueil de cette mère qui, en perdant son bébé sera marquée à vie.

A l'instar de Hollande, qui a déclaré au Mali, qu'il vivait le  meilleur moment de sa vie politique. On voit bien que le Français se plait souvent à vouloir faire mieux ailleurs que chez lui. C'est une valeur humaniste mais aussi un défaut patriotique.

C'est cela qu'il faut méditer.

Bonne lecture à tous mes lecteurs

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