Les enfants ballotés.

La générosité française que j'avais déjà évoqué  dans l'un de mes précédents éditoriaux s'appliquait à la générosité des français vers l'étranger.

Celle dont je veux parler aujourd'hui concerne  celle dont les la France exerce l'intérieur de l'hexagone.

En effet, lorsqu'un enfant n'a pas de parents ou a des parents défaillants, le Conseil général prend celui-ci en charge et le confie à une famille appelée famille d'accueil. Souvent cet enfant n'a que quelque mois quand il est confié à la famille volontaire acceptant de le prendre en charge.

Si  mes moires sont bonnes, cette famille reçoit des subsides de l'Etat pour subvenir aux besoins matériels de cet enfant comme l'auraient eu ses propres parents, malheureusement défaillants au moment du placement.

Le cas qui m'interpelle aujourd'hui est celui de cette petite fille du département du Gers : la petite Cindy. Selon les informations, cette petite fille a été confiée à une famille d'accueil à l'âge de 2mois et demi. Elle doit avoir aujourd'hui dans les 5 ans,  je pense.

Il  faut admettre que : entre 2mois et demi et 7 ans, l'eau aura  coulé sous les ponts et a heureusement tissé des liens d'amour très forts entre l'enfant et sa famille d'accueil ; ce que le pouvoir public chargé des placements ne pouvait ignorer.

Il me semble que le devoir élémentaire des familles d'accueil est d'élever avec tendresse et amour les enfants qui leurs sont confiés afin de leur permettre de grandir normalement pour s'intégrer  dans la société pour leur bien-être comme s'ils étaient auprès de leurs parents de sang.

Or le Conseil général du Gers, comme beaucoup d'autre  l'avaient fait  auparavant vient de décider de retirer  cette petite fille de la famille d'accueil initiale pour la confier à une autre famille, au risque de déstabiliser complètement l'évolution de cette enfant.

Raison évoquée, selon la presse, la famille d'accueil  primaire,  donnait trop d'affection à Cindy.

Décision incompréhensible, à mon avis, comme pour beaucoup d'autres gens de bon sens.

Si je comprends bien, les  familles d'accueil de jeunes enfants ne devraient avoir à l'esprit que le bien être matériel sans s'occuper du confort affectif.

J'ai du mal à assimiler ces notions complexes initiés par l'autorité de placement.

Je voudrais,donc,  que des spécialistes d'enfants, notamment, les pédiatres m'éclairent sur cette façon de voir les choses.

Merci, pour tous ceux qui voudront me mettre des commentaires sur ce sujet de société.